Extrait du clip de Lady Gaga « Folie à Deux x Louvre », 2024 © musée du Louvre, Paris
Lady Gaga frappe encore un grand coup avec son dernier clip, qui semble avoir été directement tiré de l’imagination du Joker lui-même. Pour la promotion de son album Harlequin et du film Joker: Folie à Deux, la chanteuse a choisi de se réapproprier l’un des musées les plus prestigieux au monde : le Louvre. La vidéo, tournée dans les galeries désertes du musée, montre Gaga déambulant dans les salles, habillée d’une robe à pois et arborant une perruque rouge, prête à créer sa propre version de l’anarchie.
Une scène détonante au Louvre
Le moment clé du clip se déroule devant l’incontournable Joconde. Mais au lieu de se contenter de l’admirer, Lady Gaga sort un tube de rouge à lèvres et trace un sourire de clown sur la protection en verre de la célèbre peinture de Léonard de Vinci. Rassurez-vous, le chef-d’œuvre reste intact ! Cet acte symbolique illustre le contraste entre la perfection de la Mona Lisa et la folie du Joker, renforçant le message de l’album sur l’identité et la dualité.
Un hommage audacieux au Joker
Ce clip n’est pas seulement un coup médiatique. Il est profondément lié à l’interprétation de Gaga du personnage d’Harley Quinn dans le film à venir Joker: Folie à Deux, aux côtés de Joaquin Phoenix. L’album Harlequin, qui accompagne le film, explore la complexité du personnage de Harley et son lien avec le Joker. Lady Gaga y chante sa version de « The Joker ». Les paroles évoquent le clown triste et incompris, en écho à l’histoire du Joker, un personnage marginalisé et moqué par la société.
L’art et le chaos : une collaboration singulière
Le clip de Gaga s’inscrit dans le cadre de l’exposition du Louvre, Figures of the Fool, qui explore les représentations du fou dans l’art, de la période médiévale aux romantiques. En associant cette exposition à la performance de Gaga, le musée met en lumière la figure du fou comme un élément central de l’expression artistique, souvent perçu comme un critique social ou un miroir de notre propre folie.
Entre musique et cinéma
L’univers du Joker et celui de Lady Gaga se croisent pour créer un récit complexe sur la folie, la marginalisation et la puissance de l’expression artistique. Le clip montre une Gaga jouant avec les codes du musée et de l’art, tout en offrant un avant-goût de sa performance dans le film. Cette fusion de la musique et du cinéma met en scène une relation intense et passionnée entre Harley Quinn et le Joker, explorée à travers des séquences musicales et visuelles puissantes.
Pourquoi tout cela fait sens
En s’attaquant symboliquement à la Joconde, Lady Gaga met en avant une tension entre l’art classique et l’art contemporain, entre la beauté statique et la rébellion vivante. Le choix du Louvre, un symbole de culture et d’élitisme, pour y incarner le Joker et vandaliser la Joconde, est un acte de transgression qui pose des questions sur notre rapport à l’art et à la norme. C’est aussi une manière pour Gaga de revendiquer son rôle de provocatrice dans l’industrie musicale, prête à briser les codes pour explorer des thèmes profonds.
Un dernier mot pour la fin
Que l’on soit fan ou critique de Gaga, difficile de rester indifférent devant un tel spectacle. Ce clip audacieux, à la frontière entre la performance artistique et la promotion culturelle, nous rappelle que l’art peut et doit parfois déranger. Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle facette de Lady Gaga ?
Pour ceux qui souhaitent découvrir cette performance et la nouvelle exposition, rendez-vous au Louvre, où Figures of the Fool est visible jusqu’à fin novembre 2024. Quant à l’album Harlequin de Lady Gaga, il est déjà disponible sur toutes les plateformes musicales.
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